La dette publique : la plus grande des arnaques !
Jouant sur l’ignorance des peuples, le système financier mondial contemporain a organisé, depuis le 17ième siècle la plus grande supercherie de toute l’histoire de l’humanité. Suite à la crise, les esprits s’éveillent peu à peu, tels les personnages du film Matrix…
Grâce aux petits films pédagogiques disponibles sur You Tube (voir les liens ci-dessous), nous pouvons nous former à l’économie en quelques heures et entrevoir, comme par magie, où se trouvent les solutions pour sortir de l’impasse dans laquelle nous semblons nous trouver :
L’objectif final de la petite poignée de spéculateurs mondiaux qui souffre d’addiction maladive à l’argent, est de siphonner tous les grands fonds publics de la protection sociale (retraite, sécurité sociale, etc.), qui échappent encore à leur avidité, de mettre à genoux, par la dette, les pays qui n’ont pas encore privatisé tous leurs biens publics (eau, énergie, transports, éducation, médecine, agriculture…), et d’abaisser encore davantage les salaires en maintenant un fort taux de chômage par le jeu d’une concurrence internationale déloyale, afin de réaliser encore davantage de profits. Car il reste encore de la marge…
Puisque nous vivons dans un monde où les ressources sont limitées, nous nous retrouvons dans une sorte de grand Monopoly où la partie se termine quand tous les billets sont concentrés dans une seule main et que tous les autres joueurs sont ruinés… Il est donc largement temps de sortir du jeu, si nous ne voulons pas devenir demain les esclaves d’un système dont nous sommes actuellement des collaborateurs inconscients !
En effet, à partir de ce que nous savons maintenant sur la véritable nature de l’agent, nous pouvons tenir le raisonnement simple suivant :
– Puisque l’argent prêté par les banques est de l’argent-dette créé ex nihilo, cet argent n’existe pas vraiment et, surtout, il n’appartient à personne ;
– Puisque cet argent n’appartient à personne, les banques justifient le paiement des intérêts (le service de la dette) en expliquant qu’il s’agit de la rémunération du risque : une sorte d’assurance, en quelque sorte ;
– Si la France décidait de ne pas rembourser ses 1.600 milliards de dettes (puisque cet argent n’existe pas réellement et n’appartient à aucun épargnant particulier), seules les banques pourraient considérer qu’elles sont lésées (en raison du manque à gagner sur les intérêts de la dette) ;
– Regardons alors combien la France a versé d’intérêts aux banques depuis 1973, date à laquelle elle a commencé à emprunter avec intérêts à la finance privée ? Eh bien, la France à payé environ 1.500 milliards d’intérêts, soit presque la totalité de sa dette actuelle !
– Si les intérêts sont une « prime de risque », cette prime couvre presque toute la dette actuelle si celle-ci n’était pas remboursée. Cela signifie que les banques ont donc déjà été indemnisées, par les intérêts, du principal de la dette. La dette peut donc être effacée, cela ne lèsera aucun épargnant, si on a pris soin, bien entendu de nationaliser préalablement toutes les banques de dépôts où les citoyens placent leur économies (après avoir séparé les banques de dépôts des banques commerciales). Circulez, il n’y a rien à voir…
– Cette remise à zéro des compteurs étant faite, l’Etat, après avoir repris en mains de manière exclusive les affaires monétaires (c’est-à-dire le pouvoir de créer de l’argent), peut ensuite se consacrer à relancer l’économie et à développer la protection sociale. Et le tour est joué !
La finance spéculative internationale, totalement dépourvue d’éthique, est l’ennemie publique n°1 de l’humanité. Elle est à l’origine de tous les totalitarismes contemporains. Apprenons à mieux la connaître pour mieux la combattre.
« Si tu dois un peu d’argent à quelqu’un tu es son esclave ; si tu lui dois beaucoup d’argent, il est ton esclave » (Proverbe chinois)
En tant que citoyens, nous possédons plus de pouvoir que nous ne le pensons.
A ce sujet l’exemple de l’Islande peut nous faire réfléchir (voir l’article suivant). Celui de l’Argentine également…