L’aspartame , un vrai poison

La première apparition de l’aspartame date de la publication de sa synthèse en 1967. Mais il aurait été découvert en 1965 par J. Schlatter, chimiste de la société G. D. Searle & Company, lors de la synthèse d’un tétrapeptide devant être testé comme médicament anti-ulcères8,9,10. L’aspartame était alors un intermédiaire de synthèse et Schlatter aurait goûté le produit tombé sur son doigt. Le goût sucré fut une découverte inattendue, l’acide aspartique et la phénylalanine n’étant pas sucrés. Le dipeptide non méthylé se révéla avoir une saveur amère. Schlatter synthétisa des composés de structure voisine, mais le produit original fut conservé et commercialisé sous le nom d’aspartame.

Une première autorisation de mise sur le marché fut accordée à l’aspartame par la FDA (États-Unis) en juillet 197411. Cette autorisation fut l’objet d’une polémique, car Donald Rumsfeld, qui était alors secrétaire général de la Maison Blanche, devint ensuite directeur général de G. D. Searle & Company, qui fabrique et vend l’aspartame sous le nom de NutraSweet.

Selon une étude de chercheurs italiens, cet ersatz du sucre pourrait être cancérigène et serait par ailleurs peu efficace pour la perte de poids. L’aspartame a pris une part importante dans notre alimentation. Entre sucrettes, poudres à cuisiner, yaourts allégés et boissons light, plus de 3,6 millions de Français préfèrent systématiquement l’un des 6 000 produits contenant de l’aspartame à son équivalent naturel. Mais cet édulcorant chimique, au pouvoir deux cents fois plus sucrant que le sucre, est-il mauvais pour la santé ? Au cours de l’été, l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA) s’est saisi du dossier .

 

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